ãáÊÞì ÇáÝíÒíÇÆííä ÇáÚÑÈ - ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ - Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
  #1  
ÞÏíã 22-10-2007, 22:01
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ physique man
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ÛíÑ ãÊæÇÌÏ
ÝíÒíÇÆí ÝÚÇá
 
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: Oct 2007
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 130
Cool Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki

Les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki ont eu lieu le 6 et 9 août 1945 à l'initiative des États-Unis et ont mis fin à la Seconde Guerre mondiale après la capitulation du Japon le 15 août 1945. Ce sont les seuls bombardements nucléaires ayant eu lieu en temps de guerre.

Le nombre de décès est difficile à définir et seules des estimations sont disponibles. Le Département de l'Énergie des États-Unis (DOE) avance les chiffres de 70 000 pour Hiroshima et 40 000 personnes pour Nagasaki, tuées instantanément. À ceci s'ajoute les décès apparus par la suite en raisons de divers types de cancers et pathologies [1] [2].

Les effets et la justification des bombardements ont été le sujet de nombreux débats et controverses. Tuer des civils est un crime de guerre selon les conventions internationales. Aux États-Unis, la majorité des points de vue s'accordent à dire que les bombes atomiques ont raccourci la guerre de plusieurs mois et ont sauvé la vie de centaines de milliers de soldats, que ce soit dans les camps japonais ou américain. Les États-Unis prévoyaient en effet d'envahir tôt ou tard le Japon dans une campagne nommée opération Downfall. Rétrospectivement, il apparaît toutefois que la menace d'une invasion soviétique a eu beaucoup plus de poids dans la décision de l'Empereur.

Au Japon, l'opinion publique tend à penser que l'utilisation des bombes était superflue car le processus de capitulation était en cours lors des bombardements. Cependant, comme le démontrent les archives rapportant les délibérations entre Hirohito, le cabinet et l'état-major, il n'en était rien : en réponse à la déclaration de Potsdam du 26 juillet, le gouvernement japonais organisa le 28 une conférence de presse au cours de laquelle le premier ministre Suzuki annonça l'intention du Japon « d'ignorer » (mokusatsu) l'ultimatum. Les archives démontrent d'ailleurs que même après les bombardements atomiques, le cabinet demeura profondément divisé. De ce point de vue, ce n'est pas le bombardement mais la déclaration de guerre de l'Union soviétique contre le Japon le 8 août et son invasion de la Mandchourie qui a déterminé la capitulation de Hirohito ; le bombardement étant un facteur secondaire qui n'aura vraiment d'influence que pendant la guerre froide.

Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d'une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde.

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